Richard Orlinski, le sculpteur qui divise le monde de l’art

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Richard Orlinski, le sculpteur qui divise le monde de l’art

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Des œuvres de Richard Orlinski, « ILoveNice » et « Kong », installées sur le quai Rauba-Capeu, à Nice, le 13 juin 2023.
Des œuvres de Richard Orlinski, « ILoveNice » et « Kong », installées sur le quai Rauba-Capeu, à Nice, le 13 juin 2023. CYRIL DODERGNY / PHOTOPQR / « NICE-MATIN » / MAXPPP

L’affaire a fait peu de bruit. Dans la nuit du 16 au 17 juin, un monumental gorille de Richard Orlinski a été peinturluré à Nice par un militant de la cause animale, qui a également aspergé de rouge un ours du sculpteur aux mensurations impressionnantes, érigé dans le vieux port. Dans l’indifférence du monde de l’art, qui arpentait alors la Foire de Bâle, et de la ministre de la culture, Rima Abdul Malak, qui s’était bruyamment émue lorsqu’une dégradation identique avait frappé, en novembre 2022, l’œuvre de l’Américain Charles Ray sur le parvis de la Bourse de commerce, à Paris.

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Depuis ses débuts, en 2004, l’ex-agent immobilier prospère avec sa ménagerie d’animaux sauvages en marge des circuits balisés de l’art contemporain. Il occupe la sixième place dans le classement Artprice des artistes français les mieux vendus aux enchères, après Robert Combas, Bernar Venet et Daniel Buren. Mais, dans la presse artistique, il est aux abonnés absents. Comme dans les grandes institutions et collections privées.

Interrogez les commissaires d’exposition, critiques d’art ou galeristes qui comptent, et les réactions fusent, unanimement épidermiques. « Simpliste et systématique », s’étrangle Jennifer Flay, qui fut directrice de la FIAC, où Richard Orlinski n’a exposé qu’une seule fois, en 2006, sur le stand d’un sponsor de la foire. « Une négation de la complexité de l’art qui ruine nos efforts pour faire comprendre que la création contemporaine, ce n’est pas quelque chose de lisse et de confortable, mais un espace de contradiction », se désole le curateur Gaël Charbau, directeur artistique de l’opération Un été au Havre.

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Clivant ? Le mot est faible, tant son travail, et plus encore ses méthodes, tranchent avec ceux de ses confrères qui déploient leur vision dans les musées et centres d’art, sans toujours briser le mur de l’indifférence.

Pour commencer, son zoo se décline dans toutes les tailles, matières, textures et couleurs, de préférence criardes, façon catalogue de décoration. Son concept de « Born Wild » se résume, quant à lui, en une phrase que, par diplomatie, on qualifiera de candide : « Sublimer la réalité et créer des œuvres d’art vivantes, belles et intemporelles, qui suscitent l’émotion dans le regard de l’autre. »

Surtout, Orlinski en fait trop, au diapason d’une époque qui confond la popularité et la reconnaissance, les vedettes et les artistes. Il déballe sa vie dans un stand-up à l’Olympia, frime sur Instagram, où on le voit parader au Festival de Cannes avant de filer en yacht au circuit de Formule 1 de Monaco.

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